J’ai pris part la semaine passée au BinckBank Tour, nouvelle appellation de l’Eneco Tour. Une course que je n’avais pas couru depuis 2010. A vrai dire, elle n’était pas prévue à mon programme. Je devais faire le Tour de l’Ain autour de Thibaut Pinot puis le Tour du Limousin et le Tour du Poitou-Charentes avec plus de libertés. J’étais parti en stage à la montagne avant ces épreuves. Beaucoup de foncier et d’intensité. Beaucoup de motivation aussi. Je voulais bien faire comme à chaque fois que l’on me confie la mission d’accompagner un leader sur un objectif important.

Et en dernière minute, j’ai donc basculé sur le BinckBank Tour. Ma première course depuis les Championnats de France, directement en World Tour. Le niveau été élevé et je pense que j’étais revenu fatigué de mon stage. Je n’ai peut-être pas eu le temps de bien récupérer, j’ai sans doute « bouffé » trop de cols. J’ai été inexistant sur cette épreuve qui proposait un parcours différent de ce pour quoi je m’étais conditionné physiquement mais aussi mentalement. Le vendredi, j’ai abandonné.

Ca a été compliqué et j’ai choisi de faire « reset » pendant deux ou trois jours pour repartir de l’avant car je n’ai pas abandonné l’idée de faire une belle fin de saison. Je vais disputer le Tour du Poitou-Charentes et je veux être opérationnel. La suite du programme reste à définir. C’est normal : dans l’équipe FDJ il y a malheureusement beaucoup de blessés et de malades. C’est la raison de ma venue sur le BinckBank Tour et ça peut se reproduire dans les jours qui viennent. Je suis évidemment à la disposition de l’équipe pour pallier au mieux à ces situations que l’on ne peut pas aisément anticiper.