Je reste au chaud pendant le premier tiers de la course. La présence d’Anthony Geslin devant nous évite de mener la chasse. La course se décante petit à petit mais les crevaisons au sein de l'équipe se multiplient, sauf pour moi. Finalement je me retrouve à suivre la bonne échappée à 35 kilomètres de l'arrivée. Sept ou huit coureurs sont ainsi devant, moi y compris, et dans le final, ça attaque de partout. Je manque de me faire piéger mais je parviens à rentrer dans le groupe aux dix bornes. Et j’accélère à un tour de l'arrivée. Florian Vachon revient mais je rattaque aussitôt en résistant péniblement, et garde vingt mètres d'avance sur la ligne. Done !
Tro Bro Leon 2010
Après plusieurs expériences non concluantes sur le « Tro Bro » et quelques abandons, je reviens quand même tenter ma chance en 2010 car j’aime bien cette course. Certes, il faut éviter les crevaisons, jouer des coudes avant les ribines empierrées et jouer les équilibristes, mais la partie route est également difficile. La veille, j'étais là pour la gagne au Tour du Finistère. Je suis donc présent plus comme équipier pour les coureurs de classiques, qui sortent quant à eux de Paris-Roubaix.